Les informations à connaître
La première chose à connaître, et de savoir depuis quand le bien est mis en vente. En effet, un bien immobilier qui est sur le marché depuis plus de trois mois est souvent une indication concernant son prix qui peut être surévalué. C’est une information primordiale, qui peut être à l’avantage de l’acheteur, et peut engendrer une baisse du prix.
Sur internet il est maintenant aisé de se renseigner sur la date de mise en ligne d’une annonce immobilière.
Une autre information à prendre en compte pour faire baisser le prix, est la raison qui a poussé les vendeurs à se séparer de leur logement. Lors de cas de divorces par exemple, ou simplement lorsque les vendeurs ont déjà acheté un autre bien immobilier et qu’ils sont donc tenus par un prêt relais. Dans ces situations courantes, les vendeurs sont souvent tenus par un timing précis, et la marge de négociation peut être plus importante.
Comparer d’autres biens similaires
Afin de connaître le juste prix d’un bien immobilier, il est conseillé de le comparer avec le prix de biens du même type, dans le même secteur. Que ce soit avec les biens en vente actuellement, ou les biens vendus récemment.
Il existe une base de données mise à disposition par le gouvernement qui peut vous donner de précieuses indications. Elle recense les ventes de biens immobiliers pour chaque commune. Vous pouvez ainsi connaître les dates de ventes, le type et le prix des biens immobiliers.
La taille du bien immobilier ciblé est aussi une donnée importante. N’hésitez pas à solliciter les agences immobilières du secteur, afin d’avoir une meilleure connaissance du marché sur ce secteur. Elle disposent en effet d’outils précis qui permettent d’avoir une bonne estimation du prix au mètre carré pratiqué localement.
Avec ces données, vous serez davantage crédibles lors d’une éventuelle négociation auprès du vendeur.
Les différentes clés pour réussir une négociation
Pour réussir au mieux votre négociation, vous devez aussi prendre en compte les différents défauts du bien immobilier concerné.
Cela peut être des travaux à effectuer, des nuisances sonores, ou encore la non-proximité de commerces ou d’un réseau de transport en commun. Un montant de travaux élevé, ou des charges mensuelles importantes liées à la copropriété, peuvent être un bon levier lors de votre négociation.
N’hésitez pas à questionner les vendeurs sur l’ancienneté des installations électriques, ou l’âge de la chaudière par exemple.
Afin de déceler la majorité des défauts d’un bien il est conseillé de le visiter plusieurs fois, et si vous en avez la possibilité faites vous accompagner de personnes expertes en immobilier ou en travaux.
D’autres facteurs peuvent aussi justifier une baisse de prix. C’est notamment le cas des logements situés au rez-de-chaussée d’un immeuble, ou dans des étages élevés s’il n’y a pas d’ascenseur.
Lancez-vous !
Maintenant que vous avez récolté toutes les informations importantes, vous avez à votre disposition des arguments afin de réduire le prix du bien immobilier. La négociation peut entrer en jeu.
Généralement, les vendeurs font une offre d’achat inférieure au prix de vente. Bien qu’il puisse arriver que la proposition de l’acheteur soit acceptée de suite, fréquemment le vendeur fait une contre-proposition.
Si vous êtes passés par une agence immobilière, une fois que le prix d’accord est trouvé entre le vendeur et l’acheteur, il est conseillé de laisser gérer la suite des opérations par l’agence immobilière, qui a la faculté de pouvoir gérer cela facilement et rapidement.
Quelle marge de négociation ?
Il n’existe pas réellement de marge de négociation prédéfinie. Ainsi, en fonction du type de bien, de sa localisation, et de paramètres propres aux acheteurs et aux vendeurs, cette marge peut être très différente.
Il existe cependant une moyenne fournie par Les Prix de l’Immobilier Se Loger qui nous indique une baisse de la marge de négociation pour ces 12 derniers mois. Elle se situe en effet à 4,2%.